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1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 18:04
Roselyne Bachelot nous livre en exclusivité un extrait du récit original et non expurgé qui servit de base à son chef d'oeuvre "le Bal des Faux-Culs" ,dans ce passage elle évoque les soirées festives données à l'Elysée pour le plus grand prestige de la France et de la République:

 

"(...)Comme cette fois où, avec les membres (actifs) de mon cabinet ,nous avions été conviés un soir à l'Elysée...Brigitte avait organisé une soirée "Pompe le Mousse" pour l'anniversaire du "petit".  Tout le monde était là (ou presque) : courtisans de la première heure,et ceux ralliés de frais, ministrions, artistes, plumitifs ,hagiographes(...) En grande prêtresse des réjouissances, elle  virevoltait d'un groupe d'invités et d'un coin de la salle à l'autre .
Connaissant la dilection de son jeune époux pour les spectacles exotiques et inclusifs ,Brigitte avait invité pour ouvrir les festivités, une troupe de danseurs de banlieue :"Le Ballet Royal Te-pu" d'Aubervilliers, compagnie de danse contemporaine hip hop et LGBTQ qui, bien qu'abondamment subventionnée , connaissait une audience encore restreinte. Dans un souci de parité,sur les dix de ses meilleurs danseurs présent ce soir là, on comptait quatre garçons pour six filles...quoique, certains étaient "non-genrée" ou "non-binaires" voire vaguement "trans"....Toujours est-il que les morphotypes mâles étaient plutôt minces et athlétiques ,vêtus de micro-short en jean délavé, de crop-tops  aux couleurs de l'arc en ciel et portaient des bas résilles. Quant aux filles (ou assimilées ), afin  d'incarner l'empouvoirement et "la convergence des luttes écoloféministes intersectionnelles", elles portaient également des micro-shorts mais en cuir noir, des brassières camouflage et des rangers couleur sable ( type "Tempête du Désert) surmonté de mis-bas arc-en-ciel. Enfin pour dénoncer "les discriminations induites par la domination du patriarcat blanc hétéro post colonial", on avait ajouté par dessus les shorts, des ceintures évoquant celle de Joséphine Baker mais où les bananes étaient remplacées par des dildos multicolores et translucides.
Accompagnée musicalement par un set des DJs House-underground-vintage-queer, DJ BleedingCunt et DJ DoubleDick, la sympathique troupe déroulait une joyeuse farandole mêlant poses hip hop et entrechats classiques autour du premier cercle des courtisans. Stéphane Séjourné avait passé l'après-midi à attendre en vain son mari, retenu par des obligations ministérielles, en lichetrognant des canons de rosée  à la buvette de l'Assemblée. Il était arrivé parmi les premiers à la fête où il avait enchaîné les "Dirty Martini" servis par Karl Olive réquisitionné en extra, car on avait donné congé au personnel habituel du Palais par souci de discrétion. Le regard vitreux et l'haleine plus chargée que le dossier d'instruction de Thierry Solère, il se laissait néanmoins gagner par l'euphorie, jusqu'à se joindre aux danseurs bientôt imité par M.O Fogiel , Marisol Touraine et Marc Fesneau ! Les comparses hilares, cravates nouées sur la tête, Marisol faisant tourner son soutien-gorge au dessus de la sienne, s'étaient intercalés entre les danseurs , chacun les tenant par un des attribut de leurs ceintures dans une queu-leu-leu dantesque ! Ce début de soirée augurait du meilleur ! (...)
Dame Brigitte avait  depuis longtemps déjà repéré puis jeté son dévolu sur Clément Beaune . Le tendron avec ses jolis boucles châtains et ses airs de bébé rose ravivait chez elle le souvenir de ces années d'enseignement où tout son être vibrait encore alors avec autre chose qu'un Womanizer. Lors de cette soirée, elle avait fini par le coincer près d'une encoignure et avec toute l'autorité d'une maîtresse de classe de jadis,  lui avait enjoint de tomber le futal afin de mener une inspection de son linge intime  ! Qu'une trace suspecte y soit détectée et elle l'aurait grondé et menacé d'une fessée "cul nu" devant tout le monde ce qui n'aurait fait qu'accroitre la rubescence du malheureux et  poupin ministre...Les tocades de la Première Dame ravissaient ses plus fidéles mais suscitaient la crainte des autres  de subir parfois un "cucufiage"en règle(mais "doublé d'érotisme"en l'occurence .) tel  Jojo Kowalski dans Ferdydurke !
En mélomane exigeante, Brigitte appréciait également la nouvelle génération de la chanson française qui représentait si bien la diversité dans ce qu'elle a de meilleur à offrir à la République. Elle avait donc sollicité quelques talents montés en grade, issus des télé-crochets afin de continuer à ambiancer la soirée aprés la prestation des danseurs. Une scène avait été dressé à côté des portes donnant accés au WC afin de bénéficier de l'audience la plus large possible. C'est de là que montait le brouhaha d'un esclandre riche en glapissements et invectives : "Camé !","Poivrot !", "Pédale !", "Toi-même !","Suce-boule !","Toubab!"...Yann Barthès avait empoigné les cheveux au dessus de la nuque d'Aurélien Taché tirant violemment sa tête vers l'arrière tandis que celui-ci ripostait en pinçant et griffant les mains et les bras du journaliste...L'objet de la querelle (de Brest) ? Lequel des deux aurait le privilège de soulever et écarter les bourrelets de la chanteuse Yseult afin d'y passer un coup d'éponge salvateur ! Au dessus d'eux, l'artiste les tançait d'un regard néanmoins empreint de satisfaction. Empaquetée dans une bâche de plastique transparent en guise de robe ,elle dégoulinait de sueur pour avoir beuglé une vilaine Marseillaise de derrière les fagots !
Profitant des nombreuses diversions qu'offrait la soirée , le très loyal Castaner avait rompu sa laisse et se baladait à quatre pattes allant d'un groupe de convives à l'autre, récoltant ,là une caresse sur la tête, ici un solide coup de latte dans le fion ,selon de qui il tentait de renifler l'oigne.
Près des fenêtres,on avait fait installer un petit tatami . Car bien que contraint à la discrétion depuis "l'affaire", Alexandre Benalla avait gardé ses entrées au Palais...Il était là, entièrement oint de miel et quasiment nu à l'exception d'un string couleur or. Encouragé de la voix par les vivats d'une petite foule enthousiaste , il donnait une impressionnante démonstration de lutte gréco-romaine . Il avait coinçé  sous son bras puissant, le cou et la trogne du geignard Olivier Dussopt , tout en bloquant entre ses cuisses musclées celle du très ravi d'être là Philippe Besson ! Brigitte se réserverait le droit d'inspecter également le petit linge  de Dussopt, non qu'elle fut sous le charme du ministre mais parce que sa mine éternellement déconfite et sa pénible propension à ânonner semblait une incitation irrépressible à l'humilier .
C'est souvent près du buffet ou près du bar que les grands esprits se rencontrent. Ce fameux soir, il y avait d'un côté des tables le très servile Stanislas Guérini qui en donnant un coup de main pour remplir les godets se montrait enfin utile,et de l'autre  Olivia Grégoire qui montait la garde devant une vasque pleine de sangria ! Assez peu de convives s'approchait d'elle pour converser . Etait-ce à cause de sa voix de rogomme, de son aire sévère ou de ses bras à déchirer des catalogues  3 Suisses à mains nues dans les foires ? Le seul  à lui tenir compagnie était l'historien officiel Benjamin Stora . En fait,il était surtout en grande conversation avec son cubi de Sidi Brahim Cuvée Spéciale qu'il avait amené pour sa consommation personnelle....La conversation était tellement enlevée que celui qu'on appellait affectueusement Bouboule roulât effectivement à travers la grande salle....puis hors de la grande salle...
Jusqu'à dégringoler les marches du perron pour se retouver le cul dans les graviers de la cour où se trouvait déjà Camelia Jordana. Plus tôt dans la soirée,elle avait massacré de bon coeur l'Hymne à l'Amour de Piaf en duo avec Eddy de Preto, pour la plus grande joie de Dame Brigitte. Maintenant elle prenait le frais ,ayant apparemment elle aussi les effets de quelques abus à dissiper . Elle avait décroché un drapeau tricolore de sa hampe , et courait en le brandissant au dessus de sa tête,une doudoune échappé de sa robe de soirée, en faisant des you-yous ...Partageant avec la chanteuse un amour immodéré pour l'Outre-Méditerranée, le grand historien,porté sur l'onirisme l'imaginait s'envoler en chantant, portée par cette voile improvisée, vers Sidi Bel Abbès...C'est sur cette vision de félicité qu'il échappat de peu au coma éthylique pour sombrer dans le sommeil du juste ,ronflant et bavochant  affalé dans les rhododendrons de Dame Brigitte .
A l'intérieur, un autre cercle de convives s'était agrégé autour du joyeux drille Frank Riester qui racontait avec moults gestes et force détails  ses souvenirs de vacances à la Fistinière  . Il portait beau la veste, la chemise et la cravate ainsi que des souliers vernis mais avait tombé le grimpant et le calçif et devant les invités ébaubis s'amusait à escamoter des tabourets de bar rien qu'en s'asseyant dessus !
Quant aux  deux ex-LR, Le Maire et Darmanin, peu à l'aise au milieu des agapes interlopes,ils rôdaient ,le regard mauvais et l'air supérieur, tels des coqs au milieu de chapons, lorgnant les rares gonzesses présentes, envisageant d'un oeil torve leurs caroncules sous les pattes de chameau.
Enfin, en surplomb de la bacchanale, profil d'aigle, sourire extatique et regard fixe,le Roi de la Fête, lui, n'en pouvait plus : sous le toupet détrempé et collé par la sueur,et entre les rouflaquettes poisseuses  tout son crâne  palpitait d'une louche ivresse...Son esprit venait d'atteindre ces toutes hautes altitudes où il ne rêve plus que d'être une savonnette dans les douches d'une maison d'arrêt caribéenne ou une serviette dans un vestiaire de footballeurs...
Quand on a vécu çà il est difficile de supporter les discours sur le prétendu déclin de la France ! Communier ensemble, dans le partage, surmonter les avanies en faisant la fête envers et contre tout ,faire fi de l'ingratitude de la plèbe...célébrer le triomphe de nos valeurs !! Comme disait l'autre ,"la fin de l'abondance,c'est comme l'insécurité : c'est dans la tête !" ...Autant vous le dire tout de suite, ce soir-là ,on sentait bien la cohésion gouvernementale (et médiatique) mais surtout,çà sentait vraiment fort le stupre au Palais ! Pasolini aurait adoré ! "
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commentaires

S
Genet, Pasolini, Gombrowicz, Yseut....on sent que l'autrice est passée par le ministère de la culture et tient à ce que celà se sache !
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